Différents chemins peuvent conduire à la rencontre d’un psychologue, la thérapie est ouverte à chacun. La condition essentielle à la démarche thérapeutique est d’en ressentir le besoin. La personne qui consulte peut ressentir l’envie de résoudre des difficultés personnelles ou bien encore se questionner sur elle-même.
. Donner du sens à sa vie et mieux se connaître
. Pour surmonter une difficulté :
– En cas de mal-être (Anxiété, angoisse, tristesse, perte d’envie, stress…)
– En cas de difficultés relationnelles (Familiales, amicales, conjugales, professionnelles …)
– Lorsque l’on souhaite apporter du changement dans sa vie
– Vivre une épreuve douloureuse (Séparation, deuil, perte d’activité …)
– Lorsqu’une décision doit être prise ou lors d’un questionnement sur son orientation
– Lors des grandes étapes de la vie (Adolescence, âge adulte, la maternité, la retraite …)
. Pour être accompagné lors d’un trouble du comportement ou d’une maladie psychiatrique
(Dépression, trouble bipolaire, troubles alimentaires, troubles du sommeil, anxiété généralisée, addictions… )
. Être accompagné en tant qu’aidant :
La place d’aidant peut parfois être mal reconnue entraînant un sentiment de solitude. Une prise en considération du statut d’aidant, une meilleure connaissance de la maladie, des outils de communication ainsi que des solutions de répit et d’aides (associations, organismes, plateformes) sont différents outils qui vous permettront de vivre plus sereinement l’accompagnement de votre proche au quotidien.
Il n’y a pas de bonnes ou mauvaises raisons de consulter un psychologue. Il propose une écoute et apporte des outils afin de résoudre certaines problématiques qui peuvent avoir un impact conséquent sur le quotidien. Parfois, les ressources personnelles ne sont pas suffisantes, il est alors intéressant de se faire accompagner dans ce cheminement.
Cicatriser les blessures de l âme
On comprend donc comme une évidence, que l’élaboration purement verbale d’une thérapie ne pourra pas libérer un patient de ses troubles.
Les émotions éprouvées autrefois se sont inscrites dans les tissus et les muscles
entraînant des tensions qui constituent une véritable carapace, une cuirasse qui bloque la libre circulation de l’énergie vitale. Notre système de défense a pour but de nier notre souffrance, de mettre en place un système mental très puissant qui garde le pouvoir sur tout et la conséquence est que nous en sommes aliénés.
Le but de la thérapie est donc d’assouplir cette cuirasse, d’assouplir nos défenses et d’accéder à un éventail de réactions parmi lesquelles nous pourrons choisir la plus adaptée.
Si cette thérapie choisit comme porte d’entrée le corps, le mental perd sa primauté, son pouvoir et son contrôle sur les émotions.
Notre personnage peut enfin être démasqué, car si la parole permet toujours un
échappatoire, le corps ne le permet pas et nous place définitivement face à nous-même. Cette situation est douloureuse car notre corps a mis en place une équation : souffrir = mourir.
Se rapprocher de ses émotions, est donc parfois d’une intensité aussi forte que la peur de mourir. Mais en prenant conscience que ce vécu appartient au passé, on réalise que l’on peut baisser sa garde et aller revivre ces émotions refoulées.
La devise « connais-toi toi-même » est une priorité si l’on veut faire un travail en
profondeur, opérer un véritable déconditionnement à la douleur, au conflit et permettre un reconditionnement vers une acceptation de sa vie.
La psychologie est un outil de transformation puissant, qui, s’il est bien utilisé, doit
permettre de reconnecter la tête et le corps, cette dualité qui est la source de tensions, somatisations et maladies en tous genres.
Ce travail est un travail de confiance, de patience, et la clé de voûte de sa réussite est dans la qualité de la relation d’aide qui lie le thérapeute et le patient.
Ecoute, accueil, accompagnement permettent de créer ce climat de confiance sans lequel aucune libération n’est possible.
Pour que le corps ose enfin, il faut ces ingrédients indispensables qui ont pu faire défaut par le passé : la présence et l’amour.
Article paru dans « Objectif Notre Santé », « Recto-Verseau »